Aar sunu élection décrète une journée ville morte ce mardi
Pour mettre la pression sur le président
Macky Sall afin qu’il fixe une date pour la
Présidentielle avant le 2 avril, la société civile a décidé d’organiser une journée ville morte ce mardi. Une initiative partagée par l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), mais aussi par l’Intersyndicale des travailleurs
des collectivités territoriales.
Après sa marche réussie de samedi dernier, la plateforme Aar sunu élection qui a lancé plusieurs plans d’actions jusqu’au 27
février 2024, pour exiger la tenue de l’élection présidentielle et le respect de la décision du Conseil constitutionnel, a décrété
ce mardi journée ville morte. Un mot d’ordre qui risque d’être largement suivi si l’on se fie aux différentes déclarations des uns
et des autres qui ont décidé de croiser les bras aujourd’hui. Parmi eux, figurent les membres de l’Association des commerçants
et industriels du Sénégal (Acis), mais aussi
les acteurs de la société qui, chacun en ce qui le concerne, a décidé de respecter ce mot d’ordre, mais également l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. Sur Rfm, Mamadou Sarr, secrétaire général de l’Acis/Section Thiaroye, a demandé à
tous les commerçants et industriels de fermer boutique. Et en collaboration avec les acteurs de Aar sunu élection qui est l’initiatrice
de cette journée ville morte, M. Sarr a déclaré
: «Beaucoup de choses nous arrivent depuis 2021 et qui détruisent notre travail. Il y a même des gens qui ont perdu la vie et
d’autres leurs biens. Avec le plateforme Aar sunu élection dont l’Acis est membre, nous sommes convaincus que si on avait respecté le processus électoral, on n’arriverait pas à ce stade. S’il y’a des manifestations, on brûle nos marchandises et tue nos membres. C’est pourquoi ce mardi, on va baisser les rideaux et laisser les Sénégalais apprécier.» Pour sa part, l’Intersyndicale des travailleurs
des collectivités territoriales, qui a commencé
ce lundi 26 février un débrayage à 10h, a décidé d’observer une grève de 96 heures, du
mardi 27 au vendredi 1er mars sur tout le pays. Ce qui risque de paralyser plusieurs
activités. Pour rappel, lors de sa dernière
sortie, la plateforme a invité toutes les parties
prenantes «au respect du plan d’actions dans leurs secteurs d’activités respectifs».