Cinq ans d´inéligibilité requis contre Marine Le Pen
L’accusation a requis mercredi cinq ans de prison dont deux ans ferme aménageables, et une peine d’inéligibilité de cinq ans à l’encontre de Marine Le Pen, jugée devant le tribunal de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national, au côté de son parti et de 24 autres prévenus. L’ancienne présidente du RN a dénoncé la « violence » et « l’outrance » des réquisitions.
Les réquisitions sont tombées au procès de Marine Le Pen et du Rassemblement national, dans l’affaire des assistants parlementaires du RN. L’accusation a demandé, mercredi 13 novembre à Paris, cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme aménageables, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen.
En début de soirée, à l’issue de leur réquisitoire qui a duré toute la journée, les deux procureurs se font solennels quand ils réclament de la prison ferme contre la cheffe de file de l’extrême droite – une peine néanmoins aménageable, c’est-à-dire qu’elle n’irait pas en prison.
Concernant l’inéligibilité, question décisive pour la triple candidate à la présidentielle, le parquet réclame l’exécution provisoire. Ce qui signifie que, si le tribunal suit le parquet, cette interdiction serait applicable dès la condamnation, y compris en cas d’appel.
Plus largement, le parquet réclame la condamnation de Marine LePpen et des 24 prévenus, y compris du RN jugé comme personne morale, pour qui il demande 4,3 millions d’euros d’amende, dont 2 millions d’euros ferme.