L’Égypte réaffirme son refus catégorique d’accueillir les Palestiniens déplacés de Gaza.

0 3

Une position ferme défendue jeudi au Caire par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, lors d’une conférence de presse avec son homologue hongrois. Pour lui, seule une solution à deux États permettra de ramener la paix dans la région. Alors que les affrontements entre Israël et le Hamas se poursuivent, la trêve a été rompue, compliquant davantage les efforts de médiation du Caire, acteur clé dans les négociations : « j’ai insisté auprès de son Excellence sur le refus absolu de l’Égypte. Il s’agit d’une ligne rouge égypto-jordanienne : aucun déplacement forcé ou volontaire des Palestiniens, qu’il soit temporaire ou permanent, ne sera accepté. »

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit son objectif de démanteler le Hamas et d’obtenir la libération des otages. Le Hamas, lui, exige un cessez-le-feu total avant toute libération.

Pendant ce temps à Gaza, la situation humanitaire se détériore gravement : famine, insécurité, destructions massives, et un lourd bilan humain qui ne cesse de s’alourdir.

On se souvient qu’au début de son mandat, l’ancien président américain Donald Trump — soutien affirmé d’Israël — avait proposé de relocaliser les Gazaouis en Égypte ou en Jordanie. Une suggestion immédiatement rejetée par les deux pays, qui y ont vu une tentative de déracinement du peuple palestinien et une atteinte à leurs droits territoriaux.

Leave A Reply

Your email address will not be published.