L’Égypte réaffirme son refus catégorique d’accueillir les Palestiniens déplacés de Gaza.

Une position ferme défendue jeudi au Caire par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, lors d’une conférence de presse avec son homologue hongrois. Pour lui, seule une solution à deux États permettra de ramener la paix dans la région. Alors que les affrontements entre Israël et le Hamas se poursuivent, la trêve a été rompue, compliquant davantage les efforts de médiation du Caire, acteur clé dans les négociations : « j’ai insisté auprès de son Excellence sur le refus absolu de l’Égypte. Il s’agit d’une ligne rouge égypto-jordanienne : aucun déplacement forcé ou volontaire des Palestiniens, qu’il soit temporaire ou permanent, ne sera accepté. »
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poursuit son objectif de démanteler le Hamas et d’obtenir la libération des otages. Le Hamas, lui, exige un cessez-le-feu total avant toute libération.
Pendant ce temps à Gaza, la situation humanitaire se détériore gravement : famine, insécurité, destructions massives, et un lourd bilan humain qui ne cesse de s’alourdir.
On se souvient qu’au début de son mandat, l’ancien président américain Donald Trump — soutien affirmé d’Israël — avait proposé de relocaliser les Gazaouis en Égypte ou en Jordanie. Une suggestion immédiatement rejetée par les deux pays, qui y ont vu une tentative de déracinement du peuple palestinien et une atteinte à leurs droits territoriaux.