Moustapha Guirassy: « La validation de la candidature de Sonko est gage de stabilité nationale »
Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a reçu l’investiture de 29 formations politiques en vue des prochaines élections présidentielles. Ce soutien marquant fait suite à l’annulation d’un rassemblement public pour des raisons de sécurité. Ce choix collectif s’est concrétisé ce dimanche à huis clos, suite à une interdiction préfectorale évoquant des « menaces de troubles à l’ordre public ».
Face à cette situation, les partis alliés n’ont pas manqué d’interpeller le Conseil constitutionnel, par le biais de Moustapha Guirassy, l’un des soutiens de Sonko. Selon lui, l’organe judiciaire détient le pouvoir crucial de « rééquilibrer les pouvoirs et de ramener la paix dans le pays ».
Guirassy a mis l’accent sur l’importance de respecter les décisions de justice antérieures, en évoquant les risques d’une légitimité entachée pour tout futur président élu sans la participation de Sonko.
En parallèle, les démêlés judiciaires de Sonko avec l’Etat se poursuivent. Après avoir été condamné pour « corruption de la jeunesse », et malgré un jugement favorable du Tribunal d’instance Hors classe de Dakar, il se trouve toujours en détention, empêché de récupérer les fiches de parrainage nécessaires à sa candidature. L’opposant et ses partisans crient à la manœuvre politique visant à empêcher sa candidature, tandis que des voix s’élèvent pour demander au Conseil constitutionnel de dire la justice de façon transparente.