SENEGAL-SECURITE / CHEDS : 19 auditeurs du master »Défense sécurité et paix » reçoivent leur diplôme – Agence de presse sénégalaise
Dakar, 25 jan (APS) – Au total, dix-neuf auditeurs ont reçu, jeudi, à Dakar, leur diplôme en master »Défense sécurité et paix » (MDSP) délivré par le Centre des hautes études de défense et de Sécurité (CHEDS), a constaté l’APS.
Ils ont reçu leur diplôme des mains du directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, en présence du directeur du CHEDS, le général de brigade, Jean Diémé, du président du Conseil d’administration du CHEDS, et de plusieurs officiers.
“Les auditeurs de cette 10e promotion du CHEDS ont reçu une formation pointue, dispensées par les plus grands experts en la matière, améliorant ainsi leurs connaissances sur les questions relatives aux relations internationales, à la géopolitique, à la gestion de crise majeure”, a fait savoir le général de brigade Jean Diémé.
La mission principale du CHEDS, a-t-il rappelé est de “contribuer de manière significative à la production de ressources humaines de qualité, capables d’impulser de manière efficientes les réponses apportées aux défis sécuritaires protéiformes.”
A ce propos, le général Diémé a annoncé l’ouverture d’une formation doctorale à partir de l’année prochaine, en collaboration avec l’Université cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en vue de “mieux relever les défis que les forces adverses ne cessent de dresser (…).”
“La sécurité du Sénégal se joue sur la crédibilité de ses ressources humaines qui se sont toujours caractérisées par un haut niveau de compétence”, a pour sa part déclaré le directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily.
Il est d’avis, “qu’il nous faut transformer en profondeur cet outil performant de défense et de sécurité, en l’adaptant aux nouvelles menaces hybrides auxquelles notre sous-région est confronté, notamment au sahel ».
Pour ce faire, “la solution diplomatique doit être privilégiée à la solution militaire qui a fini par montrer son inefficacité dans la durée”, a de son côté préconisé, le professeur Mamadou Badji, recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, présentant la leçon inaugurale sur le thème : »Les réponses diplomatiques aux menaces sécuritaire dans le Sahel ».
“Le recours à la raison, à la retenue et au compromis doit être l’instrument aujourd’hui l’instrument de la paix, de sa recherche et de son élaboration dans cette zone du Sahel dont les carences structurelles méritent une certaine attention et une coopération diplomatique internationale, pour endiguer les différents problèmes auxquels elle est confrontée”, a-t-il expliqué.
MK/OID