Ne relève que de la mauvaise foi ou d’une volonté délibérée de dénigrer, le fait pour certains de vouloir imputer à l’Etat, une situation éphémère et maitrisable du marché sur un seul produit( l’huile est bien presente dans tous les stades de commerce)parmi plusieurs autres ayant connu une baisse, due à des chocs exogènes mondiaux, imprévisibles et récurrents, alors qu’il ne fait que jouer, à travers le Ministère en charge du Commerce, son rôle premier qui est d’assurer un approvisionnement correct et régulier de ce même marché, tout en maintenant le niveau important des subventions directes et indirectes qui continue de faire du Sénégal l’un des pays qui applique les prix les plus bas dans la sous-région.Celui qui admet qu’une loi de finance initiale ( LFI) peut être rectifiée en cours d’exécution (LFR) si des dépenses imprévues et urgentes sont intervenues, ou encore qu’un contrat peut être modifié dans ses clauses en raison de faits nouveaux qui n’étaient pas prévus au moment de sa conclusion, ne doit trouver rien à dire, si ce n’est de féliciter l’Etat pour son rôle positif permanant de régulation par les stocks (agir sur l’offre pour ravitailler en constamment le marché) et par les prix(prendre des mesures de fixation malgré le contexte de libéralisation appuyées,au besoin,comme c’est le cas ici, par des mécanismes d’intervention à incidence financière ) afin de soulager les ménages ,en attendant la réussite de la politique de souveraineté alimentaire qui mettrait le Sénégal durablement à l’abris des aléas du marché international.
Khadim NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques principal.
