BASSIROU DIOMAYE FAYE : LE CANDIDAT DE LA COMMUNAUTE DES HAINES (PAR CISSÉ KANE NDAO)

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« L’élection présidentielle est une rencontre entre un homme et son peuple » a dit un grand homme politique. Cela suppose que celui qui aspire à diriger notre pays doit être pétri de nos valeurs socio culturelles, porter nos plus hautes ambitions et symboliser l’espoir de notre peuple qui espère voir en son élection leur accomplissement.
Cela suppose un vrai projet sociétal ; cela exige que le candidat à l’élection présidentielle ait une véritable assise politique, pour plébisciter son leadership en consacrant son triomphe, par une adhésion de l’opinion publique à son offre politique, première étape d’une victoire éclatante, lors du scrutin présidentiel ;
Bassirou Diomaye Faye n’incarne aucune des valeurs qui fondent notre commune volonté de vivre ensemble. De Ziguinchor à Mbacké, cet homme de paille a superbement ignoré tous les chefs coutumiers, guides religieux, tous les piliers de notre stabilité sociale et autres sages véritables icones de notre nation. Pour ne pas se faire reprocher d’en avoir été le garant, son mentor autoproclamé Ousmane Sonko a opportunément esquivé l’étape de Mbacké, prétextant une urgence à Dakar pour ne pas fouler le sol béni de Touba, et se faire reprocher de ne pas avoir rendu visite au vénérable Khalif général des Mourides et à celui des Baye Fall.
D’Ousmane Sonko, parlons-en justement. Il a cyniquement choisi le sous-fifre le moins intelligent du Pastef, qui n’a d‘autres qualité que son attachement obstiné à son gourou et un fanatisme religieux poussé à l’extrême qui le rend dangereux pour notre pays à la diversité parfaitement entretenue dans l’harmonie d’une vie de paix par nos anciens et tous les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête de notre cher Sénégal.
De plus, Bassirou Diomaye Faye n’a aucune base politique qui pourrait lui donner une légitimité de nature à vouloir imposer son leadership au détriment d’Ousmane Sonko. Bassirou Diomaye Faye s’est fait laminer chez lui à Ndiaganiao, et, comble d’humiliation, par une dame. Il n’a ni charisme, ni aucune autre qualité qui pourrait lui donner un jour l’ambition de s’émanciper de son chef, ce qui laisse présager de graves crises de nature à mettre en péril la stabilité de nos institutions, si jamais nous installions au pouvoir un exécutif légal sous la coupe d’un leader politique qui incarnerait la légitimité politique de ce régime.
Et c’est pourquoi Ousmane Sonko ne pouvait pas mieux choisir un candidat de substitution malléable et manipulable à souhait.
Simplement, il se sera trompé en présumant trop de sa puissance politique, par le fait de penser que les sénégalais étaient à la recherche d’un berger et voteraient comme des moutons pour Bassirou Diomaye Faye qu’il tient sous sa coupe réglée, à son simple claquement de doigt.
Les politiciens et autres opportunistes avides de pouvoir ou à la recherche d’une revanche par procuration sur le Président Macky Sall ont rallié le camp de Bassirou Diomaye Faye. Les plus cupides d’entre eux poussent le bouchon jusqu’à faire un pied de nez au peuple dans son ensemble. Seul les intéressent leurs ambitions politiciennes. Cheikh Tidiane Dieye a ainsi décidé de renoncer à sa candidature pour faire allégeance à Bassirou Diomaye Faye, tout comme le vieux looser Habib Sy. Il est vrai que le ridicule ne tue plus dans ce pays !
« L’hypocrisie politique débouche toujours sur des concessions et des complaisances dangereuses pour une nation » alertait Jacques Nteka Bokol.


Le Sénégal en est arrivé à un point où la prise en charge des intérêts de ses citoyens n’est plus l’enjeu qui commande l’engagement politique de la plupart des pseudo leaders qui inondent le landernau politique.
Tandis qu’Ousmane Sonko manœuvre pour imposer son blanc-bec, un pauvre ingénu à la tête de notre pays, aux fins de contrôler l’Etat, nos institutions et tenir sous une chape d’intolérance notre landernau politique, d’autres voient en l’élection de Bassirou Diomaye Faye l’opportunité de se transformer en bourreaux revanchards d’un Macky Sall haï houspillé et poussé jusque dans ses derniers retranchements par ces guerriers de la vingt cinquième heure qui pourtant lui doivent tout.
« En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés » a dit bien fort à propos Alexis de Tocqueville.
Ainsi, de Mimi l’hystérique à Aïda Mbodj l’éternelle opportuniste de situation, tous les vieux cacochymes et autres amitieux qui pour notre malheur aiment le pouvoir pour lui-même sont prêts à tout pour subvertir l’opinion et usurper le pouvoir.
Seulement, le peuple sénégalais n’est pas dupe. Il sait reconnaitre la bonne graine de l’ivraie.


Et cela d’autant plus que Bassirou Diomaye Faye à lui seul est le propre opposant à sa candidature. Cette pauvre marionnette qu’Ousmane Sonko a vertement enjoint de ne plus parler de politique et de se contenter d’expliquer son programme endure sa campagne électorale comme un long chemin de croix interminable qui a fini par rebuter tout citoyen consciencieux qui espérait entendre de sa part un discours de rupture porté par un homme responsable conscient des enjeux du moment, et totalement pénétré par le sens de la mission qu’il souhaite conduire à la tête de notre pays.
Le bonhomme sans inspiration se retrouve ainsi à bafouiller un makhasa ubuesque, et à théoriser sans ciller une sortie lunatique du franc CFA, par la création d’une monnaie locale !
Sinon, c’est le transfert de la capitale nationale à Ziguinchor qu’il annonce platement, sous les yeux du démagogue en chef qui supporte de moins en moins les délires tragicomiques de son pantin.
Nous ne sommes point étonnés des bêtises que racontent Bassirou Diomaye Faye. Il a en effet lui-même avoué avoir écrit son programme durant son séjour carcéral.
Nous avons donc notre mein kampf sénégalais.
Hitler avait produit le sien en prison. La suite, on la connait.
Et, à ce propos, Paul Valéry nous a bien alertés : « faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet, mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles » !
Le peuple sénégalais est averti.
Cissé Kane NDAO
Président A.DER.

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