Cour suprême: L’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang vidée ce jeudi

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L’ultime combat opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko se joue ce jeudi. La chambre pénale de la Cour suprême va se pencher sur le pourvoi en cassation du maire de Ziguinchor contre l’arrêt de la Cour d’appel qui l’avait condamné à 6 mois assortis du sursis pour « diffamation et injures » tout en maintenant la sanction pécuniaire qui était fixée à 200 millions.

Me Ousseynou Fall ouvre le bal. Il laisse le droit de côté pour parler des percussions dont son client fait objet.
Il a soutenu devant la Cour qu’ « Ousmane Sonko est persécuté sans cesse par Macky Sall. Parce qu’il a ambition de lutter contre la politisation de la justice, parce qu’il est arrivé 3e pour sa première participation à la présidentielle de 2019, Sonko veut combattre la corruption et il est l’avenir du peuple ».

Il poursuit : « Donc je pense que ce recours introduit par Sonko devait être l’affaire de la partie civile qui n’a jamais voulu que ce procès se tienne. Nous, avocats de La Défense, combien de fois on a été gazés, mon client a été empêché de se présenter au Tribunal… Mais sachez que la vérité jaillira ».

Le Président Abdourahmane Diouf a finalement accéder à la requête des avocats de la Défense en leur accordant le temps qu’ils ont demandé. « Je vous laisse la latitude de parler comme vous voulez », dit-il.

Me Elhadji Diouf réplique en citant les dispositions de L46 de la loi organique sur la Cour Suprême. Il reproche  à ses collègues de la défense d’être dans le dilatoire. « Vous êtes dans le dilatoire, dans le buzz. Vous dites que vous êtes au nombre de 30 alors que y a que 13 qui sont dans la salle. Ce n’est pas du sérieux ni de l’élégance. M. le Président nous sommes d’accord avec le temps que voulez nous repartir ».

Me Ousseynou Fall (avocat de la défense) s’énerve. « Nous ne sommes pas pas d’accord pour la minutation du temps. C’est la première entorse pour la défense. M. le Président vous n’en avez pas le droit », s’écrie-t-il.

Me Clédor Ly d’ajouter: « M le juge vous avez cité tous les  noms des avocats de la défense qui sont au nombre de 30. Donc donnez nous au moins 1h 30. Le temps que vous voulez nous impartir,  on a l’impression que vous ne voulez pas des développements ».
Le Président Abdou Rahmane Diouf après avoir déclaré l’audience ouverte a demandé aux deux parties de s’accorder sur le temps des plaidoiries tout en respectant L46 de la loi organique de la Cour.

L’audience est présidée par le juge Abdourahmane Diouf. Oumar Gueye sera au Parquet général.

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